Sujet: ♕ all yours from the collarbone down Sam 16 Jan - 9:44
isaac 'iz' kipling
( We don't need nobody, cause we got each other )
FAMILLE › le concept de famille, pour lui, ne se réfère qu'à sa mère. en agrandissant le spectre, il y inclut sa meilleure amie, aria, et ses colocataires. et basta. pourtant, il a deux demi-frères, issus du premier mariage de son père, qui vivent dans l'oregon. deux demi-frères qui approchent la quarantaine, qu'il a dû voir six fois sur son existence, pour qui il n'a jamais eu plus d'importance qu'une mouche à fruit. pourtant, il a grandi avec un père. un père vieux, aigri, brutal, constamment déçu. un père dont il a beau garder le nom, il ne considèrera jamais comme sa famille. un père au cimetière, désormais. iz hausse les épaules. PRÉNOM(s), SURNOM ›isaac luis, le stars and stripes qui se mêle à la colombie originelle de maman, qui met l'intonation sur le 'i'. surnommé iz, partout, par tout le monde, car une syllabe lui suffit. ÂGE, DATE & LIEU DE NAISSANCE › il est né un trois mai, à athens. mais il s'est planté de continent, l'apollon. vingt-quatre piges, la tragédie james deanienne - il était déjà enterré et légendaire, à cet âge, alors qu'iz a toujours besoin de l'aide de sa meilleure amie pour savoir quelle chemise porter à noël. ORIGINES › il a son premier amendement dans le coeur, mais il vient du sud. deuxième génération d'immigrés colombiens du côté de sa mère, il n'est pas rare qu'il lâche des jurons en castillan. malgré tout, il est né ici, red-blooded american. ARGENT › $$, il n'a pas grand chose, mais c'est déjà trop, pour celui qui n'a besoin de rien. si l'on n'est riche que de ses amis, appelez-le crésus.MÉTIER › son badge du palace l'appelle, très pompeusement, "praticien en massage bien-être". il dénoue les muscles de ceux qui n'ont aucune raison de se les être noués. les fortunés, de passage en ville. sans surprise, ce talent est un des plus appréciés par ses copines. PASSE-TEMPS › jouer à "i have never" sur le toit de l'immeuble avec ses colocataires. regarder humphrey bogart et james dean en dvd, les dimanches pluvieux, avec mona. danser avec aria, que ce soit à l'ouverture d'un club, au milieu de la nuit dans le salon, ou dans l'allée surgelés du supermarché. les bouquins de faulkner, les relations sexuelles protégées, et manger les pancakes d'aria. AMOUR › il papillonne, il ne s'habitue pas, il passe à autre chose. un de ceux qui préfèrent la chasse, on secoue la tête sur son passage, "pas un gars pour toi". pourtant, elles tombent toutes. et elles disparaissent, peu de temps après. il y a les figurantes, les sporadiques, les revenantes. il y a celles pour la nuit, celles pour la semaine. et il y a celle. aria. ce qui, dans la vie d'iz, s'approche le plus d'une religion. SECRET INAVOUABLE › il aime le rap, et tout le monde le sait. la sagesse de jay-z placée dans une conversation comme d'aucuns citent oscar wilde. pour iz, c'est la poésie de leur génération, et il aime les mots, même s'il ne sait pas les utiliser. s'il s'affiche dans des t-shirts wu-tang clan à tout bout de champ, il a pourtant un secret bien moins rock'n'roll. la musique baroque. du vivaldi quand il réchauffe sa pizza champignons de la veille, du haendel en changeant les draps. il n'est pas certain de la provenance de cette obsession, mais il n'est pas impossible que sa mère ait écouté du classique pendant la grossesse. puisqu'il a une réputation à entretenir, il a renommé toutes les pistes baroques sur son iTunes selon de vieux tubes de dr dre. une fois, une seule, il a failli se faire griller. mickey est rentré plus tôt que prévu, en plein opéra d'orfeo. iz a prétendu être occupé à régler les aigus sur ses nouveaux baffles, avant d'enchaîner avec un routinier ni**as in paris destiné à tuer les soupçons dans l'oeuf, et quitter la pièce en dodelinant nonchalamment de la tête. PORTE-BONHEUR › il n'est pas superstitieux. son porte-bonheur, c'est son sourire. sa mémoire. ses poumons. c'est aria. c'est mickey, c'est mona, c'est micah. c'est sa mère. c'est lui-même. il n'a pas besoin de croire en un objet, car il a le courage de croire en lui-même. les croyances, l'apanage des crétins. QUALITÉS › intuitif, loyal, réaliste, sûr de lui, attentif, charmeur, rusé, protecteur, passionné, décontracté, vif, esthète, charismatique, persévérant, indépendant, observateur. DÉFAUTS › flemmard, séducteur, hypocrite, impulsif, faux, sarcastique, moqueur, rancunier, jaloux, frondeur, rentre-dedans. GROUPE › (i'm your) venus.
Drop it like it's hot in the pale moonlight
un. il a la cigarette récréative depuis l'adolescence. quand son père est mort d'un cancer du poumon, il y a cinq ans, il s'est juré d'arrêter de fumer et a cérémonieusement jeté son paquet de marlboro dans une poubelle publique. le lendemain, à 9h du mat', il allumait une clope "pour faire face au deuil - de toute façon, aria, tu peux pas comprendre". deux. iz, c'est l'hypocrisie, la mauvaise foi, les apparences. s'il se ment à lui-même, c'est simplement car il s'imagine que ça justifie de mentir aux autres. s'il flirte, s'il charme, s'il enlace, c'est pas par amour de l'amour. il s'en fout des filles, il n'y en a jamais eu qu'une. mais il a besoin de s'assurer qu'il plait, car il a peur du changement, du passage du temps, de la solitude, de vieillir. o my america! my new-found-land. culture superficielle qui célèbre la jeunesse, la placarde à chaque coin de rue, te vend la chirurgie plastique comme un concept. il a peur de gâcher sa 'fleur de l'âge', il a peur de la certitude que malgré tous ses efforts, il finira un jour comme son père, petit tas de poussière sur un lit d'hôpital. il sait qu'il est con, mais on ne choisit pas ses phobies. sa mère avait l'habitude de dire "la vieillesse, c'est pas si mal, quand on pense à l'alternative", mais peut-être que james dean avait raison. live fast, die pretty.trois. iz, il n'a jamais eu de grand rêve hors de portée. il n'a jamais voulu être astronaute, médecin, président. il a toujours su se contenter d'être simplement isaac. il est devenu masseur, comme nombreuses choses dans sa vie, par hasard. il se sait avoir été une énorme déception pour son père en choisissant de ne pas faire d'études, mais ce que tous considèrent comme un manque d'ambition, ce n'est rien d'autre que la satisfaction modeste de celui qui n'a pas besoin de grand chose. sa vision de la réussite, c'est rentrer au petit matin, si tard qu'il fait tôt, voir le soleil se lever et les visages fatigués de la famille qu'il s'est inventée. quatre. il a une relation étrange à la pluie. peut-être est-ce seulement le fait d'avoir grandi ici-même, en georgie, à écouter les gouttes des violentes précipitations d'été s'écraser contre le velux de sa chambre. quoi qu'il en soit, son réflexe à la flotte n'a jamais été de se mettre à l'abri. il cherche les averses, se fascine pour les orages, danse sous la pluie comme gene kelly, le héros de son enfance. se délecte de la sensation propre et vivifiante du gosse trempé qui sourit en direction du ciel. cinq. iz, il flirte tout le temps, avec tout le monde. la voix suave, le sourire en coin, les paupières liquoreuses. il flirte avec ses collègues, les jolies filles qui croisent son chemin, même le mec qui lui sert son americano à emporter. il battait des cils devant ses profs, maintenant il joue de son sourire avec les clientes du palace, quinquas divorcées en manque d'attention. il a regardé son père faire, quand il était petit, et il a naïvement pensé que c'était la façon appropriée de s'adresser aux gens. il a beau avoir découvert depuis lors que l'honnêteté était tout aussi acceptable, il a compris que ce n'est pas avec ça qu'il va obtenir son bagel à - 30%. six. il a toujours entretenu une relation très conflictuelle avec son père. un père qui, un jour, l'a obligé à rester plus de quatre heures sous le porche, alors que les éléments se déchainaient dehors. parce qu'isaac était revenu couvert de boue. alors, comme punition, il devait rester dehors jusqu'à ce que la pluie se calme. pendant trois heures, il est resté recroquevillé près du mur, frigorifié. la dernière heure, il l'a passée à rire et courir sous les gouttes des tempêtes automnales. sa passion à la pluie, elle se trace là. sa revanche envers un père cruel, qui n'a jamais levé la main sur son fils, mais qui ne l'a lui a jamais tendue. sept. le seul véritable rêve qu'iz a jamais entretenu, c'est de prendre son tacot, la crapomobile, et de s'en aller. aussi loin que le plein d'essence puisse le porter. traverser les forêts de l'alabama, jusqu'au mississippi. crier sur sa rive. descendre jusqu'en louisiane, aller goûter au jazz et au gumbo à la nouvelle-orléans. remonter par l'arkansas, s'endormir dans le désert. revenir par le tennessee, tomber en panne à memphis, galérer jusqu'à nashville. être fatigué jusqu'à n'en plus pouvoir. puis rentrer, gentiment, laisser la vie reprendre son cours. dormir dans son lit, à nouveau. avec un sourire béat, l'impression du travail bien fait. en ayant vécu, quoi.huit. il a redoublé une année, senior year. tandis que ses potes s'en allaient devenir des adultes, il restait sur les bancs qu'il avait tant détesté. il a obtenu son diplôme un an plus tard, avec l'aide d'aria, qui le fit réviser sans relâche. les préjugés veulent qu'il soit parfois considéré idiot pour cela, et iz, docile, a laissé le stéréotype se former. les gens qui comptent savent qu'il est loin d'être un illettré. qu'il cite churchill en faisant la planche dans l'océan. qu'il lit the huffington post sur son smartphone en petit-déjeûnant. que son livre de chevet est le vieil homme et la mer, d'hemingway. les autres, il s'en fout.
PSEUDO, PRÉNOM › ivy mcivy sixième du nom ÂGE ›vingt-et-un PAYS, RÉGION › le pays de la salade liégeoise CONNEXION › environ quatre/cinq jours par semaine INVENTÉ, SCÉNARIO, PRE-LIEN › inventé AVATAR › colton haynes CRÉDITS › skyeves, kenzie may COMMENTAIRES › love baby aria, mickey mouse, michado & queen mona
Dernière édition par Isaac Kipling le Mar 19 Jan - 9:53, édité 26 fois
Invité
Sujet: Re: ♕ all yours from the collarbone down Sam 16 Jan - 9:44
We don't need nobody, cause we got each other
mat kearney a écrit:
two kids with wet cement living down in their souls, they say what gets caught when you're young stays there when you're old.
Ça avait été sa faute. Il n'avait pas su résister à l'averse, et Aria avait décidé d'en faire autant. Là où l'un allait, l'autre suivait. Les Bonnie et Clyde des bacs à sables, dans leurs parkas tachées. Elle disait qu'il était un canard – l'eau glissait sur ses plumes, mais il n'était jamais mouillé. Il riait, le nez pointé vers le ciel. Il courait devant la petite maison, jamais confiné par quatre murs, car il n'aimait pas les toits. Elle le regardait, à l'abri sous le porche, sage mais hésitante. Elle n'avait pas besoin de grand chose pour briser les règles, pour faire un pas sous la flotte. Juste une main tendue. Alors, c'est ce qu'il fit. Elle s'élança vers sa paume, la source de tous les problèmes, et il l'attira vers lui avec un sourire espiègle. Elle poussa un cri lorsque les premières gouttes rencontrèrent ses boucles, et il éclata de rire. Un rouge-gorge à couettes, la princesse du jardin boueux, joues rosies et cœur de lion. Pas moitié aussi fragile qu'elle ne pensait l'être. Elle grimpa sur son dos, et il la fit tourner, jusqu'à ce qu'elle le supplie d'arrêter. Une pluie d’été douce et tiède, comme un rappel au calme par la nature. Mais Iz n'avait jamais été bon qu'à désobéir. Un trou dans le gazon, et un gros "crac". Elle retenait ses larmes – ou peut-être était-elle trop trempée pour qu'il s'aperçoive qu'elle aussi, elle pleuvait. Une cheville méchamment foulée, souvenir d'un jour d'orage. C'était toujours comme ça : ses bêtises à lui, ses blessures à elle. La princesse fut installée dans une brouette grinçante, carrosse de fortune, et il la poussa sur trois blocs de maison, jusque chez elle. Toute une famille inquiète s'était jetée sur la blessée, prodiguant bisous magiques et gentilles réprimandes. Alors Isaac se fit tout petit, disparut dans le décor. Rentra chez lui la brouette vide, la paume aussi. Un petit royaume déserté, qui avait commencé à fuir. Le coeur gros. Souvenir d'un jour d'orage.
Citation :
♙♙♙
"pourquoi est-ce que quand je casse un verre je suis puni, mais quand papa casse la vitre parce qu'il est fâché, tu dis rien ?" "mange ta soupe, carriño."
jim trelease a écrit:
we have instant pudding, instant photos, instant coffee – but there are no instant adults.
"Serrez-vous, les enfants ! A droite, plus à droite. Aria, estrellita, l'autre droite. J'aimerais qu'on puisse voir le lycée. Ma droite ! On ne le voit toujours pas, encore un peu ? Stop. Souriez ! … Attendez, j'ai oublié d'enlever le cache. Oh bon, ça arrive à tout le monde. Excusez-moi de vouloir la photo parfaite pour votre graduation. Dios mió, je suis si fière de vous. Je me rappelle quand vous étiez tout petits et que - [Maman !] C'est ça, fais le blasé envers ta pauvre madre qui n'a jamais voulu que- Isaac Luis, lâche cette floche tout de suite !"
robert frost a écrit:
in three words, i can sum up everything i've learned about life: it goes on.
Drôle, tout de même, un cancer des poumons, pour un non-fumeur. Comme quoi, y a pas de justice. Iz lui avait prédit le foie, mort par abus de whisky. En médecine comme en toute chose, "if there's one lesson I've learned in life it's that if you say a thing is impossible, it will probably happen next week." C'était pas la mort en soi, le problème. Elle était partout. C'était les veines bleues sur les tempes de son père, quand le moniteur s'était mis à sonner. La dernière expiration des poumons qui avaient abandonné. Le bip périodique qui s'était fait permanent. On ne s'habitue jamais au souvenir. Il ne laissa pas couler une seule larme, mais Isaac devint phobique des sonneries. Quand, quelques jours plus tard, l'alarme incendie se mit à faire savoir que ses piles étaient plates à intervalles de trente secondes, sa mère le retrouva assis sur le trottoir devant la maison, le crâne entre les mains.
A l'enterrement, il pleuvait. Les joues rosies d'Aria étaient graves, et paume contre paume, poignet contre poignet, il sentait son cœur battre. Tant que son cœur battait... Il ne sut jamais comment finir cette pensée. Tant que son coeur battait.
david levithan a écrit:
because when something happens, she's the person i want to tell. the most basic indicator of love.
je pense tellement fort à toi pour la première de ce soir que tu devrais sentir un vibrement étrange dans tes oreilles d'une minute à l'autre. je crois que de nous deux, c'est moi le plus angoissé. je t'attendrais à la sortie des artistes – tu ne pourras pas me rater, je serais la groupie hystérique avec un bouquet de fleurs. je suis tellement fier de toi, estrellita. tu vas les éblouir, car c'est ce que tu sais faire de mieux. crois-moi sur parole. x, iz.
robert brault a écrit:
eventually soulmates meet, for they have the same hiding place.
Ils regardaient le soleil se lever sur Athens, leur Olympe à eux. Son Panthéon alcoolisé, sa famille de la seconde chance. Qui lui avait fait apprécier quatre murs, car l'enfermement était moins claustrophobique s'il le partageait avec eux. Mais Iz, il n'aimait pas les toits et, sans savoir comment, il avait réussi à les convaincre de rester éveillés à la belle étoile. Juste un peu, juste le temps de voir le soleil, il n'allait pas tarder, any minute now. L'apéro s'était transformé en soirée, la soirée en nuit, et attendre le matin avant d'aller fermer les paupières n'était qu'une formalité. Micah était adossée au muret, la tête renversée en arrière, le sourire doux qu'elle n'arborait que quand elle était certaine de ne pas être observée. Dans la main, une bouteille de bière presque vide, penchant dangereusement vers Mickey qui s'endormait discrètement sur son épaule. Les traits familier, l'homme de la vie d'Iz, le seul qui s'était révélé intemporel. Mona avait le menton dans la main, sur son visage angélique l'air d'exquise lassitude du sommeil imminent. Et puis Aria, appuyée contre elle, étouffant des bâillements qui se réverbéraient jusqu'à Iz, allongé sur le toit frais, la tête sur ses jambes. On voyait peu d'étoiles, dans la ville, mais putain, la plus folle des constellations, c'était eux. "Bon, Iz, on peut aller se pieuter maintenant ?"
Dernière édition par Isaac Kipling le Mar 19 Jan - 0:01, édité 16 fois
Invité
Sujet: Re: ♕ all yours from the collarbone down Sam 16 Jan - 11:07
T'es parfaite. Bienvenue parmi nous et courage pour ta fiche.
Invité
Sujet: Re: ♕ all yours from the collarbone down Sam 16 Jan - 11:47
merci beauté fatale, je sais, je sais, colton me va bien au teint
Sujet: Re: ♕ all yours from the collarbone down Mar 19 Jan - 2:29
cette plume est tellement belle, je te jalouse. puis iz, ce personnage, tellement charismatique, je l'aime. m'en fou, je veux un lien et t'as pas ton mot à dire. je te valide avec plaisir.
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Sujet: Re: ♕ all yours from the collarbone down
♕ all yours from the collarbone down
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